édition 1994

. LES ZATOPEK
. SEYDINA’S TRIO ACOUSTIQUE
. CARTE POSTALE PSAPPHA DE IANNIS XENAKIS
. RANDY WESTON AFRICAN RHYTHMS QUARTET

15 janvier 1994
Péniche Sons d’hiver
Maisons-Alfort

LES ZATOPEK

EL CHUNKITUY / Grand Kallawaya guérisseur
FRANCKY / voix, kena et contre-bassine
GUY / voix et guitare
LIZ / tchiki-tchiki et calebasse
PIKI / voix et charengo

Unissant la puissance mystique des Indiens Zatopek et l’engagement physique du champion olympique Emile Zatopek, c’est à la sueur de leur cœur et de leur front que la fureur musicale qu’ils répandent est teintée d’une émotion nouvelle. Bercés par la swing de Dakar, le blues de Harlem, le rock de Paname, passés à la moulinette, ils inventent la musique Zatopek.

SEYDINA’S TRIO ACOUSTIQUE

SEYDINA INSA WADE / guitare, chant et basse walford
MICKAËL OMEAL / guitare
MUSTAPHA CISSÉ / percussions

Poète musicien darkarois, Seydina Insa Wade chante ce qu’il a aimé et ce dont il a souffert. Loin des modes et des contraintes, il évoque la rue, la famille, avec poésie, finesse et humour. Tout cela fait du musicien un gardien des traditions et un novateur.

CARTE POSTALE PSAPPHA DE IANNIS XENAKIS

LE BANQUET – CLAIRE TALIBART / percussions solo

Programmé à Alfortville dans le cadre de Sons d’hiver, Le Banquet nous adresse en ouverture et en clôture du festival des Cartes Postales de Musique Contemporaine. Ces courtes pièces musicales interprétées en première partie de formation jazz, nous feront découvrir un univers musical original aux centres d’intérêt proche de la musique afro-américaine.

RANDY WESTON AFRICAN RHYTHMS QUARTET

RANDY WESTON / piano
TALIB KIBWE / flûte et saxophone
NEIL CLARKE / percussions
STAFFORD JAMES / basse

Pourquoi rechigner à goûter les plaisirs du jazz quand ils sont si splendidement offerts : sens raffiné du rythme (et de la note suspendue en perpétuelle instabilité au bord du vide), majesté envoûtante du son et de la « blue note » qui brode sans cesse des motifs fascinants. Randy Weston, qui se veut émule de Duke Ellington et de Thelonious Monk n’en garde pas moins l’oreille tendue vers le continent africain, ce qui en fait un des pianistes les plus passionnants de la musique noire.