édition 1997

. TRILOK GURTU & « THE GLIMPSE »
. OTOMO YOSHIHIDE SOLO “MEMORY DISORDER”
. GRAHAM HAYNES « TRANSITION »

17 janvier 1997
NECC
Maisons-Alfort

TRILOK GURTU & « THE GLIMPSE »

TRILOK GURTU / percussions et voix
ANDY EMLER / piano et claviers
GEETHA RAMANATHAN BENNETT / veena et voix
LARS DANIELSSON / basse
JAYA DEVA / ganawa et guitares
TEODOSII SPASSOV / kaval

Avec ce nouvel orchestre, Trilok Gurtu nous offre une musique qui a le charme et l’éclat d’un bouquet de fleur. Chatoiements luxueux aux couleurs de l’Inde et du monde, les associations de timbres, la richesse des instruments traditionnels et les arrangements brillants d’Andy Emler tissent une toile de rythmes voluptueux comme la soie qui nous transportent rapidement dans un état d’enthousiasme. En français, « Glimpse » signifierait à peu près : « Intuition aperçue de la vérité de l’avenir », sagesse et spontanéité seront donc au rendez-vous.

OTOMO YOSHIHIDE SOLO “MEMORY DISORDER”

OTOMO YOSHIHIDE / électrophones, samplers et guitare

Au royaume des platines, Otomo yoshihide officie tel un diable. Il déstabilise les D.J « techno » en voie de sacralisation. Figure emblématique de la scène japonaise, fondateur de « Ground Zéro », véritabl touche à tout, il excelle dans l’échantillonnage (sampling) et le scratching, maniant ses disques avec virtuosité. Il faut le voir courir de sa guitare aux piles de disques qu’il maltraite abondamment. Inattendu !

GRAHAM HAYNES « TRANSITION »

GRAHAM HAYNES / cornet
MARK BATSON / claviers
MICAH GAUGH / saxophone
RICARDO QUINONES “RICKY Q” / guitare
AARON LAZANSKY “DJ SPAZECRAFT” / platines et instruments variés
JASON KIBLER “DJ LOGIC” / platines
LONNIE PLAXICO / basse
FRED ALIAS “CATFISH” / batterie
ZAK SHUMAN / projections visuelles
RUSSELL COOPER / ingénieur du son

L’histoire des géants du jazz consacre quelques trompettistes : Louis Armstrong, Dizzy Gillespie, Miles Davis. Nul doute que Graham Haynes ne soit le prochain a etre reconnu comme le cornettiste décisif de cette fin de siècle en « Transition » vers le ⅩⅪè siècle. Sa musique respire l’atmosphère moderne et dense du son new-yorkais actuel : une musique noire qui fertilise un terreau où se melent jazz, funk, rap et nouvelles technologies. A 36 ans, Graham Haynes dispose d’un jeu de souffle unique, reconnaissable entre mille (signe réservé aux seuls grands) fait de notes tenues en longue tension et de découpes de phrasé qui mettent en relief les sensuels débordements de ce jazz américain actuel né dans les rencontres du collectif de musiciens M’Base.