édition 1998

. PABLO CUECO « SOL, SUELO, SOMBRA Y CIELO »
. D.D JACKSON TRIO
. DAVID MURRAY « CREOLE PROJECT »
. MYSTIC REVELATION OF RASTAFARI
. EUSÈBE JAOJOBY
. B’NET HOUARIYAT

6 février 1998
Maison des Arts
Créteil

PABLO CUECO « SOL, SUELO, SOMBRA Y CIELO »

PABLO CUECO / composition, zarb et percussions
MIRTHA POZZI, FRANÇOIS BEDEL et PIERRE RIGOPOULOS / percussions
RICHARD AXON / violon
HENRI TOURNIER / flûtes
ANTOINE LAZENNEC / hautbois
DENIS COLIN / clarinette
DIDIER PETIT / violoncelle
CHRISTOPHE GRIVEAU / cornet
PATRICIO VILLARROEL / piano

« Des sons de percussions archaïques, d’autres raffinés, peut-être les deux… Un piano, un violoncelle, une clarinette basse qui tissent des rythmiques obsessionnelles, se fondent aux percussions, répondent à l’ensemble ou encore ponctuent sauvagement… Cette musique est indirectement inspirée par l’Afrique… »
Pablo Cueco

D.D JACKSON TRIO

D.D JACKSON / pianiste
SANTI DEBRIANO / basse
ERIC HARLAND / batterie

À 30 ans, le canadien D.D Jackson possède un jeu énergique et véloce en perpétuel dépassement de soi, une recherche personnelle expressive, minutieuse qui produisent une musique improvisée joyeuse et étonnante. Un jazz aux milles facettes, enraciné dans la tradition mais joué par un pianiste qui, à 20 ans, ne pratiquait que la musique classique, qui sonne parfois comme du Chopin, Bartok ou du Prokofief. Et pour être complète, cette modernité se conjugue avec le contrebassiste Santi Debriano et un des batteurs américains, le plus innovant de ces dernières années, Eric Harland.

DAVID MURRAY « CREOLE PROJECT »

« Kote’w Soti » ou le jazz rencontre la musique créole

DAVID MURRAY / saxophone ténor, clarinette basse et compositions (USA)
JAMES NORTON / flûte et composition (USA)
RAY DRUMMOND / contrebasse (USA)
BILLY HART / batterie (USA)
D.D JACKSON / piano (USA)
TEOFILO CHANTRE / guitare et chant (Cap Vert)
MAX CILA / flûte de Mornes (Martinique)
KLOD KIAVUE / tambour gwo ka (Guadeloupe)
TI RAOUL GRIVALLIERS / chant (Martinique)
2 percussionnistes, tambou di bass, ti bois (Martinique)

Racines créoles, racines jazz et afro-américaine vont se mêler. Une greffe en quelque sorte… pour donner une nouvelle floraison des musiques noires et réunir le jazz avec la musique des Antilles. David Murray s’entoure de quatre interprètes majeurs d’origine américaine, James Newton, Billy Hart, Ray Drummond et D.D Jackson. Ensemble, ils iront à la rencontre des musiques des îles : de la tradition avec les bélairs martiniquais de Ti Raoul Grivalliers à celle résolument plus moderne du Gwo Ka moderne de Klod Kiavue ou de la flûte des Mornes revisitée de Max Cilla.

MYSTIC REVELATION OF RASTAFARI

SAMUEL JAMES CLAYTON, CALVIN TAYLOR, WINSTON UBRIC SMITH, GEORGE VINCENT CLARKE, SUSTAN REYNOLDS JAMES, FILMORE MILLMAN ALVARANGA, GEORGE BARRINGTON DUDLEY, JOHN NEVILLE DALY, URIAH AUGUSTUS SMITH, MOSES ALPHONSO ET SAMUEL M. CLAYTON Jr / tambours
CALVIN CAMERON, RONALD ALEXANDER ROBINSON ET EGBERT SITZHUGH EVANS / cuivres

Voici les pères mystiques et mythiques du ska et du reggae… Largement sexagénaires, les seize musiciens de la Mystic Revelation of Rastafari, fondé en 1947 par Count Ossie ont introduit les tambours dans les cultes rastas. Ce sont eux qui ont développé ce style de solo jamaïcain dont le monde entier s’inspire aujourd’hui. Eux qui ont cristallisé l’identité jamaïcaine autour d’une musique : le reggae. Ils fêteront leurs cinquante ans d’existence à la Maison des Arts.

EUSÈBE JAOJOBY

EUSÈBE JAOJOBY, JOSPEH MAHADINY ET CLAUDINE ZAFINERA / chants
LAURENT RANDRIANAMBININA / guitare pitipiti
SAÏD / guitare et accordéon
HERVÉ ROMAGNY / guitare
BRUNO CAMARA / basse
RUSSA MESMIN / guitare acoustique
RAVIROMAHAFEHY ANDRIAMARO / claviers
JOSEPH ANDRIANTSIFERANA / claviers
BERNARDIN / batterie
JEAN-CLAUDE DJAONARANA / batterie

À Madagascar, le salegy est l’une des musiques les plus dansantes de l’époque moderne et Jaojoby est son roi. Né à l’époque de la pop (fin des années 60), c’est une musique électrique, mais qui ne doit rien à l’Occident. Un rythme ternaire, original, puissant, entraîne les danseurs dans sa spirale : les instrumentations sont fines, inspirées de la tradition. Jaojoby est l’un des fondateurs du salegy et son interprète le plus renommé.

B’NET HOUARIYAT

Poème d’amour des femmes du Sud Marocain

Six femmes marocaines (« les filles de l’Houara »), mariées et mères de famille, composent ce groupe musical, qui joue, pendant les fêtes traditionnelles (naissances, mariages…), un mélange de sacré et de divertissement. Assimilant toutes les traditions musicales, les B’net Houariyat ont introduit dans leur répertoire d’autres instruments : le « tsubil », assiette de métal percutée avec deux cymbalettes à doigts, ou le « tryar », petit tambourin à cymbales.
C’est dans le répertoire le plus typique de « bled » fortement inspiré par les traditions de l’Afrique noire et de la tradition orale berbère, que s’exprime avec le plus de force et d’émotion le désir d’exalter le sens de l’existence en chantant…