édition 2004

. DINO MEHRSTEIN QUARTET
. TCHAVOLO SCHMITT QUARTET 
. MANDINO REINHARDT QUINTET

6 février 2004
Théâtre Romain Rolland
Villejuif

DINO MEHRSTEIN QUARTET

DINO MEHRSTEIN / guitare solo et composition
FRANCKO MEHRSTEIN / guitare rythmique
GÉRARD MULLER / contrebasse
SIMON POMARAT / percussions

Dino Merhstein a tout juste 23 ans et son jeu de guitare prouve à quel point la musique manouche dispose d’un avenir prometteur. Fils de Sony Reinhardt et neveu de Mandino Reinhardt, il a baigné très tôt dans une ambiance musicale propice. Il découvre les standards, les apprend et les joue avec les anciens. Dino Mershtein possède un son personnel, résultat d’un travail important dans les médiums. On croirait entendre un micro magnétique sonner là où il joue acoustique. En plus de ce son particulier, il apprécie particulièrement le jeu modal et les harmonies recherchés. Au résultat, un mélange saisissant d’âpreté et de douceur que renforce la qualité de ses accompagnateurs.

TCHAVOLO SCHMITT QUARTET

TCHAVOLO SCHMITT / guitare solo et chant
MANDINO REINHARDT / guitare
SONY REINHARDT / guitare
GAUTIER LAURENT / contrebasse

C’est le film « Swing » de Tony Gatlif qui l’a rendu célèbre pour une partie du public. Tchavalo Schmitt est arrivé à Strasbourg en 1965 pour rejoindre sa famille alors qu’il était né à Paris en 1954. Il commence à jouer dans les cafés et clubs de la région Alsace et aussi au sein de la communauté manouche. Dans ces premières années alsaciennes, il rencontrera Mandino Reinhardt, son cousin et dès lors une solide complicité musicale les liera pour longtemps. Tchavalo Schmitt invente son propre style où chaque note porte une émotion : la douleur de l’arrachement, l’abandon et la douleur de l’apaisement.

MANDINO REINHARDT QUINTET

MANDINO REINHARDT / chant et guitare
SONY REINHARDT / chants manouches alsaciens
FRANCKO MEHRSTEIN / guitare
GAUTIER LAURENT / contrebasse
COSTEL NITESCU / violon

On ne présente plus Mandino Reinhardt, guitariste au riche passé musical, sachant éviter les clichés inhérents au style et faisant preuve d’une ouverture d’esprit rare : phrasé très délié, grande pureté de son, précision de l’attaque, improvisation limpide, musicalité à la forte personnalité. Son quintet se distingue aussi par son incroyable originalité. Le contrebassiste Gautier Laurent participe à la musique manouche tout en menant des expériences musicales d’avant-garde. Costel Nitescu, encore inconnu en France, est un violoniste fabuleux, ex-violon solo de l’Orchestre symphonique de Budapest. Il est un maître d’improvisation. Enfin, c’est le chant romane de Sony Reinhardt, chant que maîtrisent les anciens, qui apportera cette touche si inconnue et poétique qui anime ce quintet.