édition 2004

. URSUS MINOR
. OPUS AKOBEN

24 janvier 2004
Salle Jacques Brel
Fontenay-sous-Bois

URSUS MINOR

TONY HYMAS / piano et clavier
JEF LEE JOHNSON / guitare
DAVE KING / batterie
FRANÇOIS CORNELOUP / saxophones baryton et soprano

La densité artistique de ce quartet est le fruit d’un entremêlement judicieux de funk, de rock, de jazz et d’électro… Dave King, jeune batteur de Minneapolis apporte son langage prolixe d’une étonnante précision, ainsi que sa puissance rythmique. Jef Lee Johnson, originaire de Philadelphie, guitariste phare de la scène soul rap américaine (il joue avec Common, D’Angelo, etc…), développe des improvisations profondément intimes et flamboyantes. Le saxophoniste, François Corneloup apporte le soutien solide d’une basse continue et des improvisations d’un à-propos percutant. Tony Hymas insuffle cette grandeur propre aux pianistes qui savent jouer des effets les plus séduisants sans user du moindre cliché… Ces quatre fortes personnalités jouent une musique qui évoque notre époque, son état d’urgence et l’échappée irrésistible d’un impétueux festin de musique salvatrice.

OPUS AKOBEN

EZRA GREER / basse
JAY NICHOLS / batterie
STAN COOPER / guitare
AYCE INTERNATIONAL / platines
DEMI-DOC / claviers
KOKAYI, SUB-Z / chants

Originaire de Washington, Opus Akoben est un groupe de rap très représentatif de la dimension créative du hip-hop actuel. Les deux chanteurs, Sub Z, Kokayi, ont chacun un style original. Aux qualités d’écriture du premier répond l’expression contemplative du second. Ce duo vocal apporte alors au rap une palette de couleurs qui va au chant de protestation aux inflexions planantes. Même si les sons électros du Dj apportent une enveloppe contemporaine, Opus Akoben a conservé le principe d’une rythmique de musiciens de non de machines. Cette place accordée à l’instrumental provient d’une adhésion revendiquée à l’histoire de la musique noire : le jazz, le reggae, la soul et Grand Master flash, Afrikaa Bambaataa… À propos du rap, Sub-Z aime à dire que « sa véritable origine date du temps où une personne s’est mise à utiliser une percussion et une autre a parlé sur ce rythme. Et cela a existé dès l’Afrique ».