édition 2005

. ANGELO DEBARRE INVITE LUDOVIC BEIER
. « DORADO SWINGS »

6 février 2005
Salle Gérard Philipe
Bonneuil-Sur-Marne

ANGELO DEBARRE INVITE LUDOVIC BEIER

ANGELO DEBARRE / guitare
LUDOVIC BEIER / accordéon
CHIQUITO LAMBERT / guitare
ÉTIENNE LEMAUFFRE / contrebasse
THCAVALO HASSAN / guitare

Angelo Debarre compte parmi nos meilleurs guitaristes de jazz manouche. Né à Saint-Denis en région parisienne, il apprend la guitare dès l’âge de huit ans dans les fêtes et rencontres familiales. Il rappelle souvent : « Vous savez, quand on est trois à quatre cents caravanes, les réunions de musique, ce n’est pas ce qui manque ». Son style est reconnaissable par une technique incroyablement prodigieuse. Il dispose d’une virtuosité unique et peut multiplier les phrases les plus complexes dans une grande vélocité. Il ne se départit pas pour autant d’un sens mélodique d’une grande sensibilité. Standards de jazz et de musique manouche restent alors des moments d’une musique intemporelle dont le propos vivant est toujours volubile et joyeux. La rencontre avec Ludovic Beier permet à l’accordéon de jouer son rôle indispensable d’instilleur permanent de tendresse.

« DORADO SWINGS »

DORADO SCHMITT / guitare, violon et chant
PIERRE-ALAIN GOUALCH / piano
LUDOVIC BEIER / accordéon
GAUTIER LAURENT / contrebasse
FRANCK AGULHON / batterie

Ce nouveau quintet de Dorado Schmitt consacre une place importante à la chanson de jazz. Quand on écoute ce jazz, en partie issu des années 50 et 60, on se rappelle avec une satisfaction retrouvée combien elle procure de bien-être. Pourtant la musique actuelle, après plus de cinquante ans d’une riche histoire tumultueuse nous comble de propositions inédites. Et puis nous écoutons Dorado Schmitt, alors nous découvrons que nous risquons par mégarde de perdre quelque chose de magnifique et quasi naturel : le sens de la mélodie et son improvisation.
Dorado nous réconcilie avec la beauté simple d’un air de chanson dont il a le secret. Quel plaisir d’entendre ce jeu parfait de guitare qui rappelle les moments les plus fabuleux de Django Reinhardt mais aussi de Wes Montgomery. Il y a, dans cette manière d’improviser, une extrême attention aux émotions les plus délicates. La musique est une douce caresse. Des trésors de volupté émanent de la moindre phrase musicale. Évitant toute caricature kitch ou glamour, Dorado Schmitt est un authentique crooner. Une suite harmonique subtile ou une bossa nova nous font tomber sous le charme de ce « manouche lover » aux chansons si attachantes.