édition 2005

. « DONDESTAN ! » THE WYATT PROJECT
. « SONORE »

17 février 2005
Maison des Arts
Créteil

« DONDESTAN ! » THE WYATT PROJECT

SYLVAIN KASSAP / clarinette et musique
JOHN GREAVES / voix et piano
KAREN MANTLER / voix et orgue
DOMINIQUE PIFARÉLY / violon
JACQUES MAHIEUX / batterie
HÉLÈNE LABARRIÈRE / contrebasse

Il y a mille raisons d’aimer la musique de Robert Wyatt. Elle est une fascinante combinaison de styles contemporains qui forgent un monde atemporel harmonieusement onirique, refus courtois du chaos violent actuel. Ballades des nostalgies poétiques, sérénité de la musique d’un sage ? Les interprétations sont nombreuses.
Passionné par l’œuvre de Robert Wyatt, Sylvain Kassap a décidé de lui rendre cet hommage vivant pour notre plus grand bonheur. Lui et ses amis portent à merveille la symbolisation musicale présente dans la musique de Wyatt, ils sont issus de cette même histoire musicale contemporaine. Karen Mantler a participé au dernier album de Wyatt « Cuckooland ». John Greaves dispose d’une voix aussi émouvante que celle de Wyatt. L’on pourrait trouver des similitudes musicales pour chacun des protagonistes de l’aventure. Reste que c’est le concert qui nous fera au mieux ressentir cet état de relation. Sylvain Kassap a invité chacun de ses amis à évoquer son « Wyatt » par le choix des morceaux interprétés et par la possibilité offerte de les prolonger par des compositions hommage.

« SONORE »

PETER BRÖTZMANN (Allemagne), MATS GUSTAFSSON (Suède), KEN VANDERMARK (USA) / saxophones ténor

Ils sont à eux seuls une quintessence du free jazz. L’allemand Peter Brotzmann pratique depuis près de quarante ans cette musique de « Globe Unity » en rencontres avec Milford Graves ou Sonny Sharrock… Le suédois Matt Gustafsson ou le chicagoan Ken Vandermark représentent les nouvelles générations et la continuité de cette musique free. Pour singulière que puisse paraître la formation de ce trio sans section rythmique, la puissance de jeu et de son des trois protagonistes apporte les garanties d’une musique soudée et homogène. Leur polyphonie impétueuse déborde d’expressionnisme et de lyrisme. Foin des conformismes douillets et étriqués, ils aiment exprimer le désir irrépressible.