édition 2005

. MAXIME DELPIERRE / MATHIEU JÉRÔME / PHILIPPE GLEIZES TRIO
. « BIG NAPOLI » OU L’ÉLOGE DE LA COLÈRE

1 février 2005
Espace Jean Vilar

Arcueil

MAXIME DELPIERRE / MATHIEU JÉRÔME / PHILIPPE GLEIZES TRIO

Jazz Club

MAXIME DELPIERRE / guitare
MATHIEU JÉRÔME / fender rhodes
PHILIPPE GLEIZES / batterie

La découverte de ce trio est un salutaire moment de liberté et de bonheur spontané. Leur performance est tellement réjouissante et décalée des normes convenues que la musique devient un acte délictueux, une atteinte à l’ordre établi. Espiègles, ils sont les voyons sympathiques de la musique improvisée. Après les avoir entendus, nous avons un profond désir d’envoyer promener tous les conformismes de ce monde. Nous sommes enthousiasmés par ce déluge épique à l’énergie rythmique torrentielle, parfois électrique comme Miles Davis, bourrée de trouvailles malicieuses et subtiles. Tous trois ont ce don unique de faire une musique expérimentale et engagée qui regorge de désirs.

« BIG NAPOLI » OU L’ÉLOGE DE LA COLÈRE

Deuxième soirée de la création de Louis Sclavis

LOUIS SCLAVIS / compositions et clarinettes
HASSE POULSEN / guitare
VINCENT COURTOIS / violoncelle
MÉDÉRIC COLLIGNON / trompette, cornet, voix et électronique
D’GIZ / poésie, slam et voix
PAUL BROUSSEAU / claviers et électronique
FRANÇOIS MERVILLE / batterie-percussion

« Big Napoli » est le nom du nouveau projet de Louis Sclavis. Trois ans après la création du « Napoli’s Walls » à Sons d’hiver, il donne de nouveau rendez-vous à tous ceux que tente la découverte. Car « Big Napoli » ne sera pas la suite de « Napoli’s Walls », nous découvrirons le jour même du concert de quoi est faite la musique de ce septet. Nous savons que Louis Sclavis choisit ses compagnons d’aventure en fonction de leur sensibilité, qu’il imagine avec eux des développements et leur rencontre avec les autres membres de l’orchestre.
Toutefois en ne prenant pas de bassistes mais en invitant deux prolifiques « bidouilleurs » d’électronique, Louis Sclavis s’est singulièrement compliqué la tache. Nous aimons ce goût pour l’expérimentation artistique qui, toujours dans un fragile équilibre arrive à produire des musiques généreuses dont le plaisir se mêle à l’esthétique. Ces musiques aux lignes de force affirmées ne sont jamais rigides construisant les combinaisons les plus hétérodoxes tout en disposant d’une souplesse évidente.