édition 2005

. SEU JORGE
. CYRO BAPTISTA’S « BEAT THE DONKEY »

19 février 2005
Maison des Arts
Créteil

SEU JORGE

SEU JORGE / guitare et voix
PRETINHO, CAVAQUINHO / percussion et voix
NENI BROWN / percussion et voix
MIUDINHO / percussion et voix
FEIJAO, CARNEIRO / percussion et voix

À 33 ans, Seu Jorge est un artiste dont la maturité expressive lui permet de rejoindre le cercle fermé des très grands musiciens de la musique populaire brésilienne. Il sait, dans chacun de ses concerts, exprimer la richesse de cette musique : son rythme insolent et décontracté, un groove puissant transmis dans une délicatesse de timbres. Sa voix grave peut être suave et douce ou puissante et chaleureuse. Son expérience d’acteur de théâtre comme de cinéma lui donne sur scène une présence indéniable.
Reste alors à écouter la totalité de la musique de cet homme originaire des quartiers pauvres de Rio de Janeiro dont l’indéniable qualité de ses compositions s’appuient sur les fondements de modernité par de multiples petites touches.
Aussi bien attiré par le rock que par ses racines musicales, Seu Jorge est un véritable pont entre la tradition et la musique d’aujourd’hui.

CYRO BAPTISTA’S « BEAT THE DONKEY »

CYRO BAPTISTA / direction, voix, batterie, objets de cuisine, tuyaux en PVC, bouteilles, cloches, pandeiro, caxixi, triangle et effects loops
VIVA DE CONCINI / guitare, surdo, pandeiro, bouteilles et voix
ZE MAURICIO / surdo, pandeiro, gong balinais et voix
MAX POLLACK / tap dance, surdo, pandeiro, coca-cola gong et voix
BRIAN MARSELLA / claviers et rayons
TIM KEIPER / surdo, pandeiro, tamborim tower et voix
AMIR ZIV / batterie, pandeiro et voix
CHIKAKO IWAHORI / danse, art martial, surdo et coconuts

« Beat the Donkey » est un ensemble unique de percussions et voix. Créé en 1997 à New York par le percussionniste brésilien Cyro Baptista, « Beat the Donkey » est un groupe multiculturel et polyphonique particulièrement créatif, volontairement baroque et drôle. Les percussionnistes sont costumés dans une ambiance de Carnaval, décadent et délirant, annonçant en quelque sorte l’avènement d’un monde où règnent l’imagination et l’amusement.
Cyro Baptista rejette toute forme de classifications rigides et son travail de composition pour « Beat the Donkey » associe des instruments du Brésil, d’Indonésie ou d’Afrique mais aussi, selon l’humeur, un frigidaire et un coca-cola gong, des cloches de vache et des tambours en céramique ou en PVC. Car en plus d’être une fête endiablée, ce concert aime prendre des allures de collages surréalistes.