édition 2007

. CAMEL ZEKRI GUITARE SOLO
. ROVA : ORKESTROVA PRESENTS JOHN COLTRANE’S ELECTRIC ASCENSION

26 janvier 2007
Espace André Malraux
Le Kremlin-Bicêtre

CAMEL ZEKRI GUITARE SOLO

Né à Paris de parents algériens originaires de Biskra, ville-oasis de métissage berbère, noir et arabe, Camel Zekri considère sa musique comme un médium privilégié d’un dialogue intellectuel. Guitariste virtuose et érudit, figure phare de la scène européenne des musiques improvisées, explorateur des possibilités musicales inédites offertes par l’ordinateur et les nouvelles technologies, Zekri n’aime rien tant qu’embarquer les multiples cultures musicales du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne dans des territoires oniriques. Son solo utilise toutes les possibilités de la guitare acoustique et électrique. Il envoûte par la grâce d’une musique voyageuse, d’une intensité poétique rare.

ROVA : ORKESTROVA PRESENTS JOHN COLTRANE’S ELECTRIC ASCENSION

A tribute to John Coltrane

THE ROVA SAXOPHONE QUARTET – JON RASKIN, LARRY OCHS, STEVE ADAMS, BRUCE ACKLEY / saxophones
Invités NELS CLINE / guitare électrique
FRED FRITH / basse
IKUE MORI, CHRIS BROWN / électronique
JENNY SCHEINMAN / violon et bruitage
EYVIND KANG / alto et bruitage
OTOMO YOSHIHIDE / platines
DON ROBINSON / batterie

Fondé à San Francisco en 1977, le Rova Saxophone Quartet, profondément ancré dans l’esprit aventureux et avant-gardiste du post-free structuraliste propose depuis ses origines une musique sans concession, à la fois cérébrale et organique, conceptuelle et expressionniste. Accumulant les collaborations artistiques les plus prestigieuses (John Zorn, Terry Riley,…) mais aussi les relectures inspirées d’oeuvres phares de grandes personnalités de la musique noire (Hendrix, Monk, Ayler,…), le Rova Saxophone Quartet avait déjà en 1995 revisité l’une des pièces les plus extrêmes et essentielles de Coltrane, « Ascension ». C’est cette fois en compagnie d’un orchestre réunissant quelques-uns des musiciens les plus en pointe dans le champ de la musique électronique improvisée que le Rova remet « en chantier » cette grande œuvre matricielle par laquelle Coltrane, plongeant résolument dans le maelström du free jazz naissant, inaugura en 65 sa dernière manière, lyrique et pulsionnelle. Un monde sonore inouï et exigeant, constamment sous tension, souvent sombre et tourmenté, d’une intensité émotionnelle de tous les instants.