édition 2008

. BROTHER ALI
. BURNT SUGAR THE ARKESTRA CHAMBER « MORE THAN POSTHUMAN-RISE OF THE MOJOSEXUAL COTILLON »

2 février 2008
Espace Culturel André Malraux
Le Kremlin-Bicêtre

Découvert à Sons d’hiver en 2006 au sein du collectif libertaire d’Ursus Minor, Brother Ali, MC virtuose et incendiaire doté d’un flow souple et hargneux, compte parmi les valeurs du hip-hop underground américain contemporain. Projetant des chroniques ultra-réalistes, Brother Ali propose un rap engagé et adulte. Empruntant ses ambiances funk et au jazz soul des années 70, dans un esprit qui rappelle les pionniers du hip-hop (De la Soul, Public Enemy, KRS-One), Brother Ali, tel un griot urbain branché aux pulsations intimes de notre monde schizophrénique, nous rappelle que le rap demeure une des formes d’art populaire, poétique et politique les plus pertinentes d’aujourd’hui.

Burnt Sugar the Arkestra Chamber a été crée en 1999 à l’initiative de Greg Tate, musicien et journaliste au Village Voice. Ce collectif est téméraire : imaginer un avatar du Bitches Brew de Miles Davis, au XXIIIème siècle. Burnt Sugar réunit une pléiade de musiciens connu pour avoir grandi à l’ombre de Steve Lacy ou Steve Coleman : éduqués dans la tradition du violon irlandais, réfugiés de l’AACM, rockers afropunk, beboppers patentés, hiphoppers féministes, doowoppers, funkateers et autres stars du rodéo… Influencé aussi bien par Morton Feldman, Brian Eno que par Steve Reich qu’il considère comme ses géniteurs, tout comme Billie Holiday, Jimi Hendrix et Vladislav Dela, Burnt Sugar est l’un des rares ensembles capables de concasser librement toutes les formes de musiques instrumentales et vocales.