édition 2008

. HAMID DRAKE / HARRISON BANKHEAD / FRED ANDERSON « THE VELVET TRIO »
. ERNEST DAWKINS ET CHICAGO 12 PARTIE III « TRIBUTE TO EMMETT TILL »

1 février 2008
Espace Culturel André Malraux
Le Kremlin-Bicêtre

HAMID DRAKE / HARRISON BANKHEAD / FRED ANDERSON « THE VELVET TRIO »

FRED ANDERSON / saxophones
HARRISON BANKHEAD / contrebasse
HAMID DRAKE / batterie

Légende de la scène chicagoane, Fred Anderson, 78 ans, n’a plus rien à prouver. Styliste d’exception marqué par la spiritualité du geste coltranienne et la Great Black Music, Fred Anderson invente une musique à son image. Radicalement ancré dans le blues, il fait le lien entre l’intelligence aiguë du swing des grands classiques du saxophone ténor et la formidable énergie libertaire des hérétiques flamboyants de la modernité. Avec Hamid Drake et Harrison Bankhead, la meilleure rythmique de Chicago, il forme un trio d’une plénitude absolue et marque définitivement ce genre de son empreinte inimitable.

ERNEST DAWKINS ET CHICAGO 12 PARTIE III            « TRIBUTE TO EMMETT TILL »

ERNEST DAWKINS / composition, direction et saxophone
KHARI B / spoken words
AARON GETSUG / saxophone baryton
KEVIN NABORS / saxophone ténor
GREG WARD / saxophone alto
NORMAN PALM III / trombone
COREY WILKES / trompettes
JUSTIN DILLARD / piano
HARRISON BANKHEAD, JOSH ABRAMS / contrebasse
ISAIAH SPENCER, HAMID DRAKE / batterie
GUEST DEE ALEXANDER / voix

L’assassinat raciste en 1955 d’Emmett Louis « bobo » Till, jeune noir de 14 ans et l’acquittement de ses tortionnaires par la justice sudiste font partie de ces épisodes tragiques à l’origine du mouvement des droits civiques aux USA. C’est à cette icône de la communauté afro-américaine qu’Ernest Dawkins et les Chicago 12 ont choisi de dédier cette composition venant conclure en apothéose leur triptyque consacré aux grandes figures de la conscience noire à Chicago. S’inscrivant dans l’esprit de la Great Black Music, ce petit big band expressionniste propose une œuvre d’une intensité dramatique. Dans un langage très contemporain, du blues au swing en passant par le free et le spoken word de Khari B., les Chicago 12 célèbrent le combat toujours recommencé pour la dignité et la liberté et signent ici l’un de leur plus beau chant d’amour et de révolte.