édition 2008

. SYLVAIN KASSAP / JACQUES BONNAFFÉ DUO
. BERNARD LUBAT « L’ART DU DUO »

8 février 2008
Théâtre Paul Éluard
Choisy-le-Roi

SYLVAIN KASSAP / JACQUES BONNAFFÉ DUO

SYLVAIN KASSAP
JACQUES BONNAFFÉ
Avec selon l’humeur, des paroles et musiques de LUDOVIC JANVIER, JEAN-PIERRE VERHEGGEN, JACQUES DARRAS, JEAN BERNARD POUY, JACQUES REBOTIER, GEORGES APERGHIS, SYLVAIN KASSAP, LUCIANO BERIO

Sylvain Kassap s’est fait une spécialité de ces duos sans filet, petites parenthèses d’intimité, authentiques espaces d’utopies propices à toutes les libertés. La « conversation musicale » engagée depuis des années avec l’acteur Jacques Bonnaffé puise au gré de ses humeurs dans un vaste répertoire de textes poétiques pour prendre la tangente en improvisations libres et passe avec virtuosité du lyrisme au grotesque. Entre la clarinette qui tour à tour déclame ou chuchote et le texte de Jacques Bonnaffé qui jongle avec la poésie et l’humour, enchaînant les lectures avec énergie et intensité, on assiste à une rencontre magique entre deux traditions orales, deux façons d’exprimer l’émotion d’être en vie, ici et maintenant.

BERNARD LUBAT « L’ART DU DUO »

BERNARD LUBAT / piano, voix, synthétiseur, percussions
FRANÇOIS CORNELOUP, FABRICE VIEIRA / guitare et voix
MÉDÉRIC COLLIGNON / trompette, bugle, voix et électroniques

Le situ-actionniste gascon Bernard Lubat improvise comme il respire et élabore en solitaire une œuvre unique. Riche d’un univers déroutant, naïf et sophistiqué, Lubat transforme chacun de ses concerts en laboratoire ludique d’une musique populaire, c’est-à-dire dénuée de tout cynisme et de toute démagogie. Bernard Lubat invite ici en une série de duos quelques musiciens français à venir partager un instant son univers enchanté, éphémère et matérialiste. François Corneloup, colosse sensible du saxophone ; Médéric Collignon, styliste iconoclaste et joyeusement irrespectueux ; Fabrice Vieira, l’expérimentateur complice de la Compagnie Lubat. Bernard Lubat nous projette avec talent dans cette autre dimension qu’ouvre parfois l’improvisation authentique : au-delà de l’instrument et de ses idiomatismes, au-delà de la technique et de son exhibition, au-delà des styles établis, au-delà même d’une quelconque idée d’esthétique – de plein pied dans la musique, c’est à dire dans la poésie…