édition 2009

. JOËLLE LÉANDRE & FRANÇOIS HOULE & RAYMOND STRID TRIO
. BARRY GUY NEW ORCHESTRA

24 janvier 2009
Espace culturel André Malraux
Le Kremlin-Bicêtre

JOËLLE LÉANDRE & FRANÇOIS HOULE & RAYMOND STRID TRIO

JOËLLE LÉANDRE / contrebasse et voix
FRANÇOIS HOULE / clarinette
RAYMOND STRID / percussions

Un nouveau trio pour de nouvelles aventures. Depuis quelques temps en effet, la contrebassiste Joëlle Léandre et le clarinettiste François Houle confrontent leurs pratiques en duo explorant et défrichant des territoires inédits. Une expérience qui leur a donné envie d’aller plus loin encore et de « compliquer » la formule en adjoignant un troisième larron, en l’occurrence le batteur et percussionniste suédois Raymond Strid. Si les deux premiers se produisent régulièrement aussi bien dans le champ des musiques contemporaines que du jazz et de l’improvisation, le batteur pour sa part se situe avant tout dans la lignée des grands percussionnistes du free européens que sont Tony Oxley ou Han Bennink. D’où une capacité généreuse et imaginative à inventer dans l’instant qui en fait un atout précieux dans le triangle qu’il compose avec ses deux partenaires en improvisation, comme en témoigne 9 Moments, album révélateur d’une alchimie à trois toute en nuances et raffinements.

BARRY GUY NEW ORCHESTRA

BARRY GUY / direction contrebasse
PIER JOHANSSON / saxophone ténor et soprano
MATS GUSTAFSSON / saxophone baryton
HANS KOCH / clarinette basse
JOHANNES BAUER / trombone
HERB ROBERTSON / trombone et flugelhorn
PER AKE HOLMLANDER / tuba
AGUSTI FERNANDEZ / piano
PAUL LYTTON / percussions
RAYMOND STRID / percussions

Barry Guy a longtemps dirigé le London Jazz Composers Orchestra (LJCO) grande formation où se sont illustrés les représentants les plus importants de la scène jazz britannique – de Paul Rutherford à Kenny Wheeler en passant par Tony Oxley ou John Stevens. C’est donc fort d’un parcours impressionnant en tant qu’arrangeur et compositeur que ce contrebassiste, marqué autant par Charles Mingus Ou Albert Ayler que par la musique baroque, poursuit ses explorations d’un jazz libre et ouvert où l’improvisation non seulement n’est pas incompatible avec l’écriture mais au contraire servie avec les arrangements. En formation réduite, voici le BGNO plus souple, même si on reste toujours dans une configuration d’orchestre avec dix musiciens choisis avec soin pour leur réactivité et leur capacité à inventer dans un contexte collectif.