édition 2010

. HAMID DRAKE & BINDU « Reggaeology »
. THE ETHNICS Featuring NENEH CHERRY « DANCE IN THE LIGHT »

29 janvier 2010
Théâtre de Cachan
Cachan

HAMID DRAKE & BINDU « Reggaeology »

HAMID DRAKE / batterie, percussions et composition
JEFF PARKER / guitare
NAPOLEON MADDOX / voix et beatbox
JOSHUA ABRAMS / contrebasse
JEB BISHOP / trombone
JEF ALBERT / trombone

Rien de tel que ce nouveau projet du batteur Hamid Drake pour ouvrir le festival, tant « Reggaeology » porte avec bonheur l’esprit de la fête. Engagé dans de nombreux projets avec des musiciens aux horizons divers, Hamid Drake n’en poursuit pas moins son aventure à la tête de sa formation fétiche, Bindu. Le nom de ce groupe à géométrie variable renvoie au yoga. Il signifie le point où convergent densité et complexité, simplicité et subtilité du temps de l’espace et de l’esprit. Bindu met en avant les cuivres ou au contraire les instruments à cordes. Avec cette nouvelle mouture, Hamid Drake renoue avec le goût des rythmes traditionnels du jazz, opérant une synthèse subtile entre marching band et rythmes reggae. « Reggaeology » invente une musique festive, rêveuse et avant tout profondément généreuse.

THE ETHNICS Featuring NENEH CHERRY « DANCE IN THE LIGHT »

KAHIL EL’ZABAR / percussions
NENEH CHERRY / chant
COREY WILKES / trompette
MATTHEW KENT / guitariste
ERNEST DAWKINS / saxophone
FRANCK ORALL / computer et DJ

Don Cherry reste aujourd’hui encore une référence pour de nombreux musiciens. Son goût des aventures musicales sans frontières et des métissages, son talent pour susciter rencontres et confrontations n’y sont sans doute pas pour rien. C’est ainsi qu’il a participé au groupe Rip Rig and Panic dont la chanteuse n’était autre que sa fille Neneh Cherry.
Celle-ci, dont on connait la carrière solo brillante marquée par de nombreux succès avec les albums « Raw Like Sushi » ou « Homebrew » jusqu’à son groupe actuel cirkus, lui rend aujourd’hui un hommage appuyé en compagnie de l’Ethnic Heritage Ensemble du percussionniste Kahil El’Zabar, membre de l’AACM de Chicago. La musique de l’E.H.E plonge ses racines dans un terreau africain et se veut ouverte à de multiples influences dans un esprit que ne renierait pas Don Cherry.