édition 2009

. INDIGO TRIO
. DEE ALEXANDER

23 janvier 2009
Espace culturel André Malraux
Le Kremlin-Bicêtre

INDIGO TRIO

NICOLE MITCHELL / flûte
HARRISON BANKHEAD / contrebasse
HAMID DRAKE / batterie

De toutes les formations parmi lesquelles se produit la flûtiste Nicole Mitchell, ce trio est peut-être la plus gratifiante. En effet, cette jeune femme, aujourd’hui co-présidente de l’AACM (Association for the Advancement of Creative Musicians) de Chicago, y déploie son art d’improvisatrice dans les meilleures conditions. Cela parce que le trio permet une plus grande liberté et donc un espace de jeu plus conséquent. Mais aussi et surtout parce que Nicole Mitchell y est en compagnie de deux musiciens avec lesquels elle partage une grande affinité. Qu’il s’agisse du contrebassiste Harrison Bankhead dont l’imagination rythmique et harmonique est une stimulation toujours opportune ou du batteur et percussionniste Hamid Drake avec qui la flûtiste entretient une complicité de longue date.

DEE ALEXANDER

DEE ALEXANDER / voix
MARQUIS HILL / trompette
ARI BROWN / saxophone ténor
STEPHEN BERRY / trombone
JAMES SANDERS / violon
SYLVIA DE LA CERNA / violon
KEITH LAWRENCE / alto
TOMEKA REID / violoncelle
HARRISON BANKHEAD / contrebasse
LEON ROYCE JR. / batterie
MIGUEL DE LA CERNA / piano et arrangement

Membre de l’AACM de Chicago, Dee Alexander s’est illustrée dans des contextes très différents du gospel au rhythm’n’blues en passant par le funk. Ce qui ne saurait pour autant faire oublier que cette jeune femme est avant tout une très grande chanteuse de jazz aussi bien à l’aise dans un registre traditionnel que dans les expérimentations vocales les plus audacieuses. Elle se produit d’ailleurs régulièrement auprès des saxophonistes Ernest Dawkins ou Oliver Lake ou encore au sein du Black Earth Ensemble de la flûtiste Nicole Mitchell. Dee Alexander est toute désignée pour ce projet consacré à ces deux grandes dames du jazz que furent Dinah Washington et Nina Simone. Deux voix comme deux personnalités et deux destins très différents que Dee Alexander évoque avec brio dans le cadre de ce projet bâti autour des arrangements du pianiste Miguel de la Cerna.