édition 2012

. AMARCO TRIO
. « CRESCENDO IN DUKE » BENOIT DELBECQ SEXTET

16 février 2012
Théâtre Antoine Vitez
Ivry-sur-Seine

AMARCO TRIO

CLAUDE TCHAMITCHIAN / contrebasse
VINCENT COURTOIS / violoncelle
GUILLAUME ROY / alto

Les instruments à cordes ont, pour qui sait en user, cette capacité de donner au son une amplitude savoureuse et sensuelle, une volupté faite de glissements, d’âpres contacts qui précipitent l’écoute dans une exploration fascinante de ce qui nous trouble. Amarco réussit cette parfaite alchimie, associant les suggestions des rêves au plaisir le plus immédiatement charnel de la musique, pour créer de fascinantes estampes sonores. C’est à Claude Tchamitchian que l’on doit l’idée de ce trio, avec les éclectiques Vincent Courtois et Guillaume Roy, d’ores et déjà devenu incontournable sur la scène improvisée européenne.

« CRESCENDO IN DUKE » BENOIT DELBECQ SEXTET

TONY COE / saxophone soprano et clarinette basse
TONY MALABY / saxophones ténor et soprano
ANTONIN-TRI HOANG / saxophone alto, clarinette basse
BENOÎT DELBECQ / piano et direction
JEAN-JACQUES AVENEL / contrebasse
STEVE ARGÜELLES / batterie et électroniques

Benoît Delbecq ne cesse d’arpenter depuis vingt ans le champ jazzistique : de l’improbable Institute for Artistic and Cultural Perception d’Alan Silva à son propre intenable collectif, Hask, des études suivies auprès de Steve Coleman ou Muhal Richard Abrams, aux recherches menées avec Guillaume Orti, Steve Argüelles ou François Houle, en passant par la fréquentation de Steve Lacy ou de Mal Waldron.
Quoi de plus naturel et de plus avantageux, pour lui, que de se draper dans les sombres étoffes ellingtoniennes, légères et lourdes et aux reflets changeants, en formant un quintet d’anciens et de nouveaux complices dont deux saxophonistes diamétralement opposés, radicalement complémentaires : le new-yorkais Tony Malaby et son ténor charbonneux et chatoyant, le britannique Tony Coe et son ténor sagace et suave. Afin de poursuivre l’écriture du traité musical sur l’élégance – sur la retenue et l’abandon – qu’avait commencé d’écrire le Duke. Benoît Delbecq nous propose une relecture de compositions connues et même inconnues du Maître.