édition 2011

. UZ QUINTET
. STONE QUARTET

21 janvier 2011
Espace Culturel André Malraux
Le Kremlin-Bicêtre

UZ QUINTET

JACQUES DI DONATO / clarinette et saxophone
LOUIS SCLAVIS / clarinette et saxophone
FABRICE VIEIRA / guitare et voix
PHILIPPE LACCARRIÈRE / basse et contrebasse
BERNARD LUBAT / batterie

Quand cinq musiciens parmi les plus connus de la scène française se réunissent, il s’agit d’un « all-stars » peut-être, mais il s’agit surtout d’un quintet. Ce projet tient à l’épiphanie d’une rencontre faite, vécue, goûtée, lors du dernier festival d’Uzeste, août 2010. L’esprit qui règne sur les lieux a certainement favorisé l’éclosion de cette adorable fleur carnivore à cinq pétales. L’écoute réellement partagée, l’entente même contradictoire, l’attention à soi et aux autres, la capacité de comprendre les idées de l’un, de l’unique, d’accompagner ses suggestions et de transmettre à l’autre la direction des opérations… Il y avait là « la liberté et l’égalité », suggéra, heureux, Lubat à la fin du concert. Il eût été dommage de ne pas retenter l’expérience…

STONE QUARTET

JOËLLE LÉANDRE / contrebasse
ROY CAMPBELL JR. / trompette
MAT MANERI / violon
MARILYN CRISPELL / piano

De la musique improvisée, Joëlle Léandre dit : « C’est sûrement l’une des seules musiques qui reste sans galon… Il n’y a plus de hiérarchie dans l’improvisation. C’est un sujet énorme, immense, fou, grave, sublime, déglingué, mais qui devrait questionner l’État. L’état de l’État et l’état de l’individu, nos propres états d’âmes d’êtres humains. » Dans tous ses états, le Stone Quartet, ainsi nommé en référence à la salle new-yorkaise où Joëlle Léandre a d’abord rassemblé Roy Campbell, Marilyn Crispell et Mat Maneri, fait parfois miroiter les huit facettes de la pierre philosophale. Que reste-t-il quand les catégories ont sauté ? L’inouï.