édition 2014

. GERI ALLEN PIANO SOLO
. MILFORD GRAVES QUARTET

2 février 2014
Théâtre Paul Éluard
Choisy-le-Roi

GERI ALLEN PIANO SOLO

GERI ALLEN / piano et fender rhodes

À son arrivée à New York, Geri Allen fut accueillie par Mary Wilson et les Supremes… Elle comprenait et savait le continuum de toutes les esthétiques afro-américaines, du be-bop au hip-hop, comme un spectre de couleurs. Telle est la formule de toute soul music, à base de spirituals, de blues et de jazz.
C’est à Detroit, sa ville natale, que la pianiste avait découvert cette musique de l’âme, dans une ville dont le surnom a largement contribué à la célébrité d’un label, Motown. Pour “Grand River Crossings : Motown and Motor City Inspirations “, le nouveau volet de son cycle de solos, elle a composé un bouquet de quelques-unes de ces chansons et de quelques compositions des jazzmen de Detroit, qui formèrent tant d’orchestres, tant de talents et donnèrent ses lettres de noblesse à un nouvel art populaire. Voluptueux.

MILFORD GRAVES QUARTET

MILFORD GRAVES / batterie
CHARLES GAYLE / saxophone
D.D. JACKSON / piano
WILLIAM PARKER / contrebasse

Il faut s’attendre à tout. Tous les tambours et toutes les cymbales dans tous les sens, par le comble des batteurs. Par un homme qui fait feu de tout bois, de tout métal, de toute peau, de tout cœur. Le buste ceint de plusieurs cartouchières de grelots, Milford Graves donne de la tête et des pieds, joue des coudes et des genoux dans une batterie où le moindre mouvement déclenche de nouvelles salves de sons et ajoute à la polyrythmie essentielle. Les grandes machines de rhétorique ou de swing, Milford Graves en a éprouvé et repoussé les limites dès les années 60, avec Albert Ayler, Don Pullen ou le New York Art Quartet. Aujourd’hui, Charles Gayle, D.D. Jackson et William Parker partagent avec lui de jouer une musique débordant de vie. D’énergies. De passions.