édition 2014

. THE BRIDGE #1.3 « THE TURBINE ! »         + GUEST: MARC DUCRET
. MICHEL EDELIN QUARTET                        + GUEST: STEVE SWELL

6 février 2014
Salle Le Marché
Cachan

THE BRIDGE #1.3 « THE TURBINE ! »                          + GUEST: MARC DUCRET

HAMID DRAKE et RAMON LOPEZ / batteries
HARRISON BANKHEAD et BENJAMIN DUBOC / contrebasses
MARC DUCRET / guitare

“The Turbine !” deux considérables contrebassistes, deux batteurs considérables : la recrudescence de tous les rythmes. Pourtant, il s’agit de bien autre chose ici que du renforcement de la “section rythmique”, de bien autre chose que de combustion – même si les hommes de la turbine gardent cette puissance par-devers eux. Ensemble, Bankhead, Drake, Duboc et Lopez brodent mesures et démesures, sont les maîtres du sentiment de la durée et des permutations, traitent de matières, de mouvements, de vitesses, de flux, de réalités. Ils ont convié Marc Ducret, guitariste curseur et couseur de fulgurances, à tamiser ou à magnétiser leurs échanges collectifs. De l’un aux autres, tout est en jeu, tout pousse et passe : un sens magnifié de l’orientation leur permet de se lancer, de nous lancer, à la découverte de la satiété.

MICHEL EDELIN QUARTET + GUEST: STEVE SWELL

MICHEL EDELIN / flûte, flûte alto et flûte basse
JACQUES DI DONATO / clarinette et saxophone soprano
STEPHANE KERECKI / contrebasse
SIMON GOUBERT / batterie
STEVE SWELL / trombone

Ne levez pas les yeux au ciel, vous y êtes déjà. Car on ne sait jamais, s’agissant de la flûte de Michel Edelin, d’un instrument aussi frissonnant, qui l’emporte, de l’aquilon ou du zéphyr. Plus vraisemblablement, la sublimation étant ici très sensible, l’oiseau et le vent jouent dans la flûte à échanger leur rôle. Homme des compagnonnages, Michel Edelin fait résurgence avec un quartet ressurgi d’un proche passé et un invité spécial, le tromboniste new-yorkais Steve Swell, tous outillés de quelques “allume-feu” pour inspirer leurs improvisations. Et répondre à la question : comment la dimension décidément aérienne de la flûte se communique-t-elle à toute la musique, avec autant de vivacité, de limpidité et de grâce ? Est-il vraiment possible de n’en faire qu’à sa fantaisie ? Edelin répond oui et nous le fait partager.