édition 2015

. AMBROSE AKINMUSIRE QUINTET + CHARLES ALTURA + THEO BLECKMANN
. MASSACRE

13 février 2015
Maison des Arts
Créteil

AMBROSE AKINMUSIRE QUINTET + CHARLES ALTURA + THEO BLECKMANN

AMBROSE AKINMUSIRE / trompette
WALTER SMITH III / saxophones
SAM HARRIS / piano
HARISH RAGHAVAN / contrebasse
JUSTIN BROWN / batterie
CHARLES ALTURA / guitare électrique
THEO BLECKMANN / voix

Ambrose Akinmusire se présente avec son quintet, un working band d’une unité et d’une densité exceptionnelles, augmenté de quelques invités pour donner suite à un second disque protéiforme sur Blue Note, unanimement salué comme un “chef d’oeuvre”. Sonorité d’airain s’oxydant parfois sombrement et splendidement à la trompette, combo en pleine combustion et en pleine conscience post-bop, arrangements presque irréels, compositions chimériques, c’est-à-dire véritablement imprévisibles, séquences d’improvisation totale toujours possibles, chansons ou chants des sirènes venus de nulle part, lyrisme troublant… Après avoir étudié Booker Little, Woody Shaw ou Charles Tolliver, tout en privilégiant l’apprentissage par l’expérience directe et immédiate, après avoir été repéré dès l’âge de 17 ans par Steve Coleman et avoir fait ses preuves auprès d’Archie Shepp et d’autres, Ambrose Akinmusire s’impose aujourd’hui comme l’un de ceux par lesquels le rêve du jazz se poursuit.

MASSACRE

FRED FRITH / guitare
BILL LASWELL / basse
CHARLES HAYWARD / batterie

Ne craignez rien. Ou plutôt si, craignez pour les convenances et les conventions musicales. Le trio Massacre n’a jamais engendré la mélancolie. Pour cause… Fondé au tournant des années 80, à New York, ce power trio assène des pièces aussi brèves qu’intenses, aussi élémentaires que complexes, dans des tourbillons de timbres et de rythmes déchaînés, que certains ont décrit comme un mixte improbable entre les Shadows, Derek Bailey, Captain Beefheart et Funkadelic… Après une première phase d’activités, Massacre s’était déjà reformé à la fin des années 90 et un disque live avait été en partie enregistré en 2003 à Sons d’hiver. Ils y reviennent, forcément sans retenue et pour le plus grand plaisir de tous.