édition 2016

. MIGUEL ÁNGEL CORTÉS IN CONCERT
. ESPERANZA FERNÁNDEZ « DE LO JONDO Y VERDADERO »

11 février 2016
Théâtre Claude Debussy
Cachan

MIGUEL ÁNGEL CORTÉS IN CONCERT

MIGUEL ÁNGEL CORTÉS / guitare et compositions
JORGE PÉREZ “EL CUBANO” / percussions et palmas
JOSÉ MANUEL FERNÁNDEZ / percussions, palmas

Les faits sont là. À l’occasion de la 18e Biennale de Flamenco de Séville, en 2014, le jury, à l’unanimité, attribua à Miguel Ángel Cortés le prix Giraldillo pour la qualité et la maturité de son jeu de guitare dans toutes les disciplines du flamenco. Ce prix incluait pour la première fois de son histoire les catégories du concert, de la composition, de l’arrangement et de l’accompagnement de chanteurs comme de danseurs. Cette reconnaissance venait récompenser un homme qui commença à se produire dès l’âge de 8 ans, à voyager dès l’âge de 14, pour accompagner les plus grandes figures de cet art vivant dont Carmen Linares, Miguel Poveda, Luz Casal, Chiquete et El Pele et, bien sûr, Esperanza Fernández. Cette soirée est l’occasion de l’entendre et pour beaucoup de le découvrir, dans les deux facettes de son art : soliste virtuose et accompagnateur sensible.

ESPERANZA FERNÁNDEZ « DE LO JONDO Y VERDADERO »

ESPERANZA FERNÁNDEZ / chant
MIGUEL ÁNGEL CORTÉS / direction musicale, arrangements et guitare
JOSE MANUEL FERNÁNDEZ / percussions et palmas
JORGE PÉREZ “EL CUBANO” / percussions et palmas
DANIEL BONILLA / voix et palmas
ANA MORALES / danse

Si “De lo jondo y verdadero” aborde la question de l’authenticité et de la tradition, en célébrant des chanteurs historiques comme Tomás Pavón, Antonio Chacón ou La Perla de Cádiz, il faut savoir qu’il est le fait d’une femme de caractère, qui s’est aussi affirmée par ses explorations, rapprochant même flamenco et jazz. Née à Triana, quartier gitan de Séville, Esperanza Fernández a reçu l’héritage d’une famille de cantaores, guitaristes et danseurs dont son père, Curro Fernández, est une figure emblématique. Elle a aussi été à “bonne école”, avec sa mère, la chanteuse Pepa Vargas et sa tante, la danseuse Concha Vargas. Sa voix souple et claire, au large registre et aux timbres multiples, peut compter sur le soutien d’un compás impeccable. Son chant se fait tour à tour doux ou âpre, voilé ou limpide. Car Esperanza Fernández maîtrise à la perfection la profondeur du canto jondo. Saisissant.