
édition 2017
. SOPHIE JACOTOT, ANATOLE LORNE INVITENT LE GROUPE LAVACH’
19 janvier 2017
Le Hangar
Ivry-sur-Seine
SOPHIE JACOTOT, ANATOLE LORNE INVITENT LE GROUPE LAVACH’
DANSER À PARIS DANS L’ENTRE-DEUX-GUERRES – Conférence-Bal
SOPHIE JACOTOT / danseuse spécialiste de danses du monde
ANATOLE LORNE / scientifique de formation, danseur
LAVACH’ – SÉVANE STÉPHANIAN / chant et accordéon
YOHAN ROCHETTA / violon et chant
MARC ALFON / guitare et chant
FRÉDÉRIC BIRAU MALISZEWSKI / batterie, machines et chant
Cette conférence dansée propose de retracer l’histoire de l’arrivée des nouvelles danses de société des Amériques, à Paris, aux lendemains de la Grande Guerre. Malgré les résistances de toutes sortes (nationalistes, corporatistes, puritaines, xénophobes, etc.), fox-trot, shimmy ou charleston états-uniens, tango du Rio de la Plata, samba brésilienne, rumba cubaine et biguine antillaise connaissent un succès considérable dans les bals et dancings de la capitale, bouleversant en profondeur les pratiques corporelles des Français. La conférence sera illustrée par des documents d’archives (dessins, photographies, partitions, films…) et ponctuée par des moments de musique et de danse permettant de revisiter l’ambiance des bals et des dancings de l’entre-deux-guerres.
Autour du livre de Sophie Jacotot, Danser à Paris dans l’entre-deux-guerres. Lieux, pratiques et imaginaires des danses de société des Amériques (1919-1939), Nouveau Monde éditions, 2013.
EN PARTENARIAT AVEC LA LIBRAIRIE SCOP ENVIE DE LIRE
Sophie Jacotot. danseuse spécialiste de multiples danses du monde, pratiquant la danse contemporaine et les danses de bal. Docteur en histoire de l’Université Paris 1 et enseignante, elle mène aussi des recherches théoriques sur la danse.
Anatole Lorne. scientifique de formation, il s’est réorienté vers la danse. Étudiant la danse contemporaine au Centre national de Danse Contemporaine d’Angers, il mène un travail personnel de création artistique tout en pratiquant les diverses formes de danses de bal.
Lavach’ est le nom du pain traditionnel arménien. Ce pain symbolise surtout la façon dont les quatre musiciens d’origine polonaise, italienne, tunisienne, arménienne pétrissent la pâte disparate de leur musique : cumbia de Barbès, raggamuffin arménien, reggae polack à 9 temps, Biguine, tarentelle punk, gnawa mexicain… Pour un bal d’aujourd’hui.