édition 2017

. STEREOCLUB / ANTONIN LEYMARIE MAGNETIC ENSEMBLE
. CLAUDIA SOLAL / BENJAMIN MOUSSAY DUO
. MÉDÉRIC COLLIGNON MoOVIES / JUS DE BOCSE QUARTET

14 janvier 2017
Théâtre de la Cité Internationale
Paris 14ème

STEREOCLUB / ANTONIN LEYMARIE MAGNETIC ENSEMBLE

MAGNETIC ENSEMBLE – ANTONIN LEYMARIE / direction artistique, composition et batterie
BENJAMIN FLAMENT / percussions métalliques traitées
ROMAIN NAULLEAU / piano préparé
ADRIEN SPIRLI / synthétiseur basse
LINDA OLAH / chant
ROMAIN ALLARD / conception vidéo et graphique
THOMAS VEYSSIÈRE / conception scénographique et lumière
ADRIAN « ALADIN » BOURGET / ingénieur du son
JULIEN PRINCIAUX / production

Quelle pourrait être la retranscription visuelle d’une infrabasse ? Que génère un mouvement de baguette sur une caisse claire ? Plongez dans un monde fait de relief et de sons, de sensations, d’une histoire qui s’invente devant vous, d’une esthétique jaillissante qui vient s’installer sur vos genoux. Pour cette nouvelle création, Magnetic Ensemble ajoute à ses rythmiques envoûtantes, la diffusion d’images fabriquées en direct, en interaction totale avec les sons pour vous inviter à une transe totale. Ces mondes imaginaires vous proposeront, le temps d’un voyage au Stereoclub, de jouer avec votre persistance rétinienne, pour découvrir des formes, personnages ou dessins, une illusion d’optique phonique qui jaillit de la scène. Un véritable plongeon multi-sensoriel dans un bain son et vidéo, au croisement de la matière et de l’imperceptible, du plein et du vide, du solide et du liquide.

MÉDÉRIC COLLIGNON MoOVIES / JUS DE BOCSE QUARTET

MÉDÉRIC COLLIGNON / cornet et voix
YVAN ROBILLIARD / Fender Rhodes
PHILIPPE GLEIZES / batterie
EMMANUEL HARANG / basse

En matière de singularité, Médéric Collignon se pose là. Ses qualités d’instrumentiste au cornet de poche, ses performances vocales, son approche de la technologie, ses dérapages improvisés, mais aussi son art de jouer (de tout) sérieusement sans se prendre au sérieux, en ont subjugué plus d’un. Avec Jus de Bocse, il se consacre à l’exercice périlleux de l’hommage aux compositeurs qui le fascinent, tour à tour George Gershwin, Miles Davis, Robert Fripp et King Crimson. Le projet MoOvies ne propose pas de simples reprises de thèmes connus de musiques de film, mais retravaille des compositions majeures de Quincy Jones, David Shire ou Lalo Schifrin pour des thrillers à succès. À quatre, ils rivalisent d’intensité avec les grands orchestres des studios d’Hollywood. Sauf qu’il ne s’agit pas d’accompagner un film musicalement, mais bien de « bâtir un film avec une suite de sons ». Et la musique dit la victoire, souvent en demi-teinte, du héros de film noir avec une lucidité exubérante des sens. Elle n’adoucit pas les mœurs, elle les électrise.

CLAUDIA SOLAL / BENJAMIN MOUSSAY DUO

CLAUDIA SOLAL / voix
BENJAMIN MOUSSAY / piano

Tombez sous le charme de ce duo. Mais sans les illusions des séductions faciles et, quand bien même la formule piano/voix est un creuset qui a tant servi. Le duo de Claudia Solal et de Benjamin Moussay invente une musique inattendue, utilisant une extrême sensibilité pour aller sur les territoires les plus cachés, les plus inaccessibles et attirants. Entre introspection à l’écoute du moindre écho, finesses et fissures d’états ultra-subjectifs, suggestifs, théorie et pratique des correspondances et imprévisibles envolées rythmiques, les deux musiciens ouvrent un passage secret vers un monde imaginaire dont l’auditeur devient l’explorateur fasciné. Et ils disposent pour ce faire de tous les sortilèges : pastels de jazz, brisures pop ou contemporaines, volière d’incroyables sources vocales héritant de cinquante ans d’improvisation musicale… Un vrai maléfice, heureusement.