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édition 2020

. KAZE & IKUE MORI
. NATE WOOLEY “COLUMBIA ICEFIELD”

28 janvier 2020
Espace Jean Vilar
Arcueil

KAZE & IKUE MORI

SATOKO FUJII / piano
NATSUKI TAMURA / trompette
CHRISTIAN PRUVOST / trompette
PETER ORINS / batterie
IKUE MORI / électronique

Un piano, une batterie face au dialogue entrelacé de deux trompettes, voici Kaze. Ce quartet tire son nom du vent japonais. Et japonais, Kaze l’est pour moitié. Satoko Fujii et Natsuki Tamura ont rejoint, en 2010, la face frenchy du projet. Soit deux activistes lillois, chercheurs au sein du collectif Muzzix, Christian Pruvost et Peter Orins. Le quartet, jouant sans l’appui rythmique d’une basse, a su forger, en 5 albums, un son d’une amplitude et d’un contraste fascinants. Précision d’écriture vs liberté complète de jeu, infrasonore vs scansions rythmiques les plus rudes. Pour remettre en jeu ses inventions sonores, Kaze invite Ikue Mori, pionnière de l’électroacoustique et de la noise music,de la formation de DNA en 1977 aux côtés d’Arto Lindsay jusqu’à son passage avec arme, bagage et câblerie du côté de la musique impro.
Un projet du collectif Muzzix.

NATE WOOLEY “COLUMBIA ICEFIELD”

NATE WOOLEY / trompette et électronique
MARY HALVORSON / guitare électrique
SUSAN ALCORN / pedal steel guitare
RYAN SAWYER / batterie et voix

Face à la nature sauvage et à ses rugissements, le trompettiste Nate Wooley est de ceux qui savent rester à leur place. Le new-yorkais choisit ainsi, comme inspiration principale de ce projet, le champ de glace de Columbia, massif impressionnant au cœur des Rocheuses canadiennes. Beauté glacée contre électricité, on a connu des projets plus tranquilles. S’obstinant à explorer la musique pour y « trouver le meilleur moyen d’exprimer (sa) propre humanité », le trompettiste réunit un carré parfait de compagnons pour vriller, ciseler et sculpter un morceau de son propre monde dans ce glacier fantasmé. Surgit alors à l’oreille de tous ce que chacun pourrait ressentir silencieusement. Un choc immense et, sur les facettes de ce bijou de glace ciselée, Nate Wooley montre une part de l’humanité entière. Une part d’humble infinité.