
édition 2001
. MUSTAPHA BOURGOGNE / ZAHRA / HICHAM / YOUMNI RABIH / ABDELLAH R’BATI
3 février 2001
Théâtre Romain Roland
Villejuif
MUSTAPHA BOURGOGNE / ZAHRA / HICHAM / YOUMNI RABIH / ABDELLAH R’BATI
Maghreb’all stars
Le Bidaoua ou Jara (violon) est une musique inspirée de la tradition populaire marocaine (chaâbi) de la région de Casablanca. Cette expression est souvent chantée par les femmes à l’occasion des mariages dans les cabarets. Le bidaoua est joué avec des instruments traditionnels : bendir et derbouka pour les percussions et violon pour les cordes. Il s’électrifie au cours des années en introduisant des boucles de batterie et des synthés de basse, une tendance peu connue en Europe qui pourrait s’apparenter à la house par ses constructions hypnotiques. Zahra et Mustapha Bourgogne en sont les meilleurs représentants.
Zahra est une jeune chanteuse Casablancaise qui puise dans le répertoire chaâbi. Porte-parole dans ses textes de la cause féminine, elle s’inspire du quotidien dans ses chansons. Elle travaille avec Mustapha Bourgogne. Musicalement parlant, elle reste fidèle à l’école de l’Ata et de l’Marsaoui. La poésie de ses textes est servi par une voix à la fois légèrement cassée et charmeuse.
Mustapha Bourgogne, de son vrai nom Samarkandi Mustapha, est né en 1965 dans le quartier bourgogne de Casablanca. Doué pour le violon dès son plus jeune âge, il compose de nombreux titres sue l’amour, l’exil, l’immigration. Au début des années 80, il forme l’un des premiers groupes du style « Noujoum Bourgogne » et devient un des artistes les plus innovants de sa génération. Il se tourne vers une carrière solo. Extrêmement populaire, ses disques sont parmi les plus vendus au Maroc.