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édition 2020

. CLAUDIA SOLAL & BENOÎT DELBECQ      « HOPETOWN »

. FRED FRITH EYE TO EAR ENSEMBLE

18 janvier 2020
Auditorium Jean-Pierre Miquel
Vincennes

CLAUDIA SOLAL & BENOÎT DELBECQ « HOPETOWN »

CLAUDIA SOLAL / voix
BENOÎT DELBECQ / piano

Delbecq et Solal, Solal et Delbecq, c’est une histoire de ponts. La chanteuse et le pianiste ont affirmé leurs liens au sein de The Bridge, réseau transatlantique aux dunettes parfaites. Les deux musiciens faisaient voir alors 36 chandelles aux poèmes de Chamber Music écrits par James Joyce. Et, sur ce vaste terrain d’entente irrigué de langues et d’autres, d’héritage et d’émancipation des canons du jazz, de psalmodies et de rythmiques martelées, les deux musiciens s’apprivoisaient. Hopetown quitte alors le berceau du duo pour aller explorer le champ du jazz dans ses grandes largeurs. De Solal à Delbecq, de Delbecq à Solal, les allers-retours possibles sont nombreux, quasi inépuisables. Aucune obsolescence programmée. Hope, sweet hope.

FRED FRITH EYE TO EAR ENSEMBLE

FRED FRITH / guitare, piano, composition et direction
ZEENA PARKINS / accordéon, harpe et claviers
CHARLES HAYWARD / batterie et mélodica
XAVIÈRE FERTIN / clarinettes
TILMAN MÜLLER / trompette, bugle et piano
ADA GOSLING-POZO / violon
KAROLINE HÖFLER / contrebasse
CAMILLE ÉMAILLE / percussions

Il faudrait des trésors superlatifs pour rendre compte d’un musicien comme Fred Frith. Qui d’autre accroche à son bâton de pèlerin noise les médaillons de Robert Wyatt, Joëlle Léandre, John Zorn, Katia Labèque, les Violent Femmes ou encore Brian Eno ? En 30 ans, le guitariste anglais, exilé à New York au début des séminales 80’s, a poussé l’improvisation sur le terrain de la virtuosité. Mais, Frith est loin d’être un pistolero solitaire. Parfois, l’autre n’est pas un musicien mais une image. Une image de film, de préférence. Le projet Eye to Ear, décliné d’abord en trois albums puis en Ensemble, explore ces échanges et Frith invente un groupe de musique de film, à huit musiciens. Pour voir ce qui se joue entre l’œil et l’oreille. Retour obligatoire des superlatifs : jouissif, effrayant et fascinant.