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. WILLIAM PARKER “TRAIL OF TEARS – A CONTINUUM 1492-2022”
. HAMID DRAKE “A TRIBUTE TO ALICE COLTRANE”
. THE MASTER MUSICIANS OF JAJOUKA – DIRIGÉS PAR BACHIR ATTAR + guests: HAMID DRAKE / JAMIE SAFT / JOSHUA ABRAMS / JAMES BRANDON LEWIS
Samedi 19 FÉVRIER – 19h
CRÉTEIL Maison Des Arts
William Parker contrebasse, flûtes,
compositions et direction artistique
Rob Brown saxophone alto
Steve Swell trombone
James Brandon Lewis saxophone ténor
Dave Sewelson saxophone baryton
Cooper-Moore piano
AnnMarie Sandy mezzo-soprano
Andrea Wolper voix
Raina Sokolov Gonzalez voix
WILLIAM PARKER “TRAIL OF TEARS – A CONTINUUM 1492-2022”
Poème Symphonique / inédit
Fred Moten poésie
Tracie MORRIS poésie
Hamid Drake batterie
Isaiah Parker percussions, claviers
Jason Hwang violon
Gwen Laster violon
Melanie Dyer alto
Dara Bloom violoncelle
Patricia Nicholson chorégraphie, danse
Miriam Parker danse
Jason Jordan danse
aMon BEY danse
En jazz, un des meilleurs tenants de la vérité la plus crue serait sans aucun doute William Parker. Sans filtre, ses compositions sont toujours émaillées d’une conscience politique forte mais jamais frontale. Cependant, le contrebassiste ne ferait monter ni les humeurs ni les enchères. Sa musique, consciente, reste d’une modestie sans limite. Ce poème sonore est un nouvel exemple de langages liés par ce que Parker appelle la tonalité universelle. Jazz, opéra, folk cohabitent dans ce spectacle total qui se retourne sur un épisode important de la culture des Etats-Unis, The Trail Of Tears. Ce récit de la relocalisation forcée et dévastatrice de 100.000 membres des nations Cherokee et Choctaw, chassés de leurs terres est sans filtre mais donné avec la force d’amour et tissé d’une vérité cinglante.
ENGLISH VERSION : In jazz, radical honesty is best represented by William Parker. His compositions are blunt, and they always display – albeit indirectly – strong political convictions. However, the double bass player will not play with your nerves. Neither will he up the stakes. His music, while full of awareness, is also infinitely humble. This sound poem gives a fresh example of the way languages are linked by what Parker calls “universal tonality”. Jazz, opera, and folk music coexist in this brilliantly crafted piece which re-examines the Trail of Tears, an important episode in the history of the United States of America, during which some 100.000 members of the Cherokee and Choctaw were forcibly relocated after being relentlessly and violently dispossessed. Parker’s account is blunt but full of love and searing truth.
en + sur la plateforme
Conversation épistolaire
entre Patrick Chamoiseau et William Parker,
coordonnée par Alexandre Pierrepont.
C’est à lire en cliquant ici
HAMID DRAKE “A TRIBUTE
TO ALICE COLTRANE”
création
Hamid Drake batterie, percussion
Ndoho Ange danse
Jamie Saft piano, orgue Hammond
Pasquale MIRRA vibraphone
Joshua Abrams contrebasse, guembri
Thomas de Pourquery saxophone
Jan Bang électronique
Militante africaine-américaine, organiste, pianiste cosmique, Alice Coltrane a bien d’autres facettes encore. Seconde épouse de John Coltrane, elle l’accompagne dès 1965 et prend sa part dans les recherches interstellaires du saxophoniste puis prolonge la quête commune, intègre la méditation à sa pratique musicale, impose la harpe dans le jazz puis se retire de toute musique. Que reste-t-il de cette trajectoire incroyable et multiple ? Pour toute réponse, Hamid Drake a sa batterie, le souvenir des échanges épistolaires, longuement entretenus jusqu’à la disparition de la musicienne. Et son savoir-faire sans borne. Incroyable et multiple lui aussi, il remet en jeu les arcanes secrètes d’Alice pour un tribute à cette femme à facettes qu’est l’autre Coltrane.
ENGLISH VERSION : African-American activist, organ player, cosmic pianist – to name but a few of Alice Coltrane’s traits. She was John Coltrane’s second wife and started playing with him in 1965; she took part in the saxophone player’s interstellar experiments, before taking their common quest even further by incorporating meditation into her musical process and imposing the harp as a jazz instrument in its own right – before retiring from the musical scene altogether. What is left of her multi-faceted, brilliant trajectory? To answer this question, Hamid Drake relies solely on his drums and the memories of his long correspondence with the musician. As well as on his breathtaking talent, of course. Just as brilliant and multi-faceted as she was, he shuffles Alice’s metaphorical tarot cards and pays tribute to “The Other Coltrane”.
THE MASTER MUSICIANS OF JAJOUKA – DIRIGÉS PAR BACHIR ATTAR + guests: HAMID DRAKE / JAMIE SAFT / JOSHUA ABRAMS / JAMES BRANDON LEWIS
création
Bachir Attar rhaita, guembri, flûte, direction / Mustapha Attar rhaita, flûte / MOHAMED EL ATTar percussions
+ invités :
Hamid Drake batterie, percussions
Jamie Saft piano, claviers, orgue Hammond
Joshua Abrams contrebasse, guembri
James Brandon Lewis saxophone
Ça commence comme une cérémonie du Rif marocain. Abondante en rumeurs, vivace et fabuleuse. Vos hôtes du soir sont les Maîtres musiciens de Jajouka, groupe de transe et de rituels lové au sein des légendes séculaires comme à la base de la contre-culture occidentale de la fin des 60’s. Ces Maîtres frappeurs se sont attirés, entre autres, les foudres soniques du rock, Brian Jones, et du free jazz, Shepp et Ornette. Bachir Attar a hérité de cela. Issu de cette longue lignée, il créé son groupe et perpétue les traditions de la famille de son père avec une nouvelle génération de maîtres musiciens, tous enfants des premiers maîtres. Pour cette soirée, les injonctions et les rites seront augmentés d’un All-Stars, mini-ensemble sans borne confronté à une constellation de légendes.
ENGLISH VERSION : It starts like a Moroccan Rif ceremony. Full of rumors, full of life, absolutely fabulous. Your hosts tonight will be the Master Musicians of Jajouka, a band defined by trance and rituals, drawing inspiration from ancient legends and from the basics of Western counterculture in the late 1960s. These masters have been struck by sonic lightning: rock, Brian Jones, free jazz, Shepp, Ornette… Bachir Attar, heir to these riches, has created his own band, the better to perpetuate the family tradition (on his father’s side) with a new generation of musical masters – all of them children of the original ones. Tonight, their ritual conjuring will be enhanced by an All-Star cast, a boundless mini-ensemble taking on a constellation of legends.
