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Polyphonie - Palimpseste, 2017 - Fabienne Verdier

Jontavious Willis solo

Jontavious Willis • guitare, voix

D’aucuns croiraient que le Blues est mort avec les Robert Johnson ou Lightnin’ Hopkins. Ceux-ci ont dû oublier d’écouter ou de voir surgir Jontavious Willis. Tout jeune représentant de la part lyrique de la plus bleue des musiques noires, génie musical porté sur l’expressivité et la profondeur de champ. De chant, aussi. Son de guitare très simple pour laisser le champ libre à la voix. Selon Willis, le chant est l’essence de ce qu’est le blues : raconter une histoire. Voici donc un jeune homme noir né à Greenville, en Georgie et en 1996, faisant le lien avec la musique de son arrière-arrière-grand-père. Blues acoustique, groove électrique. Pas séducteur ? Très bien. Juste à la hauteur de la vérité d’un jeune homme parfaitement vivant.

ENGLISH VERSION : Some say the blues died with its inventor, Robert Johnson, in 1938. Or with Lightnin’ Hopkins in 1982. But lo and behold, Jontavious Willis is here to save the day. Born in Greenville, Georgia, in 1996, this young man performs the bluest of black musics. A prodigy, he is partial to expressiveness and depth in his singing. The guitar playing is deceptively simple, leaving plenty of room for his voice. According to Willis, the vocal is the essence of the mission of the blues: to tell a story. Jontavious has a feeling for the music of his great-great-great granddaddies. That acoustic country blues works its way into your soul with an electric groove. Don’t miss young Jontavious. He’s a phenomenon of truth, full of vitality and feeling.

Take me to the country

par Jontavious Willis | Spectacular Class

Polyphonie - Palimpseste, 2017 - Fabienne Verdier

Béla Fleck “My Bluegrass Heart”

Béla Fleck • banjo
Sierra Hull
• mandoline
Michael Cleveland
• fiddle
Justin Moses
• guitare, dobro, banjo, fiddle
Bryan Sutton
• guitare
Mark Schatz
• contrebasse

On le saura, Sons d’hiver est un festival qui aime les paradoxes. En voici un de plus. Belà Anton Leos Fleck est une star mondiale, quasi encore inconnue en Europe. Patronyme en quatre briques. Une pour chacune des cordes de son banjo, dont il est un des meilleurs représentants sur la planète. Précis, rapide. Un des plus actifs défenseurs des traditions populaires et savantes dont le bluegrass, le classique, le jazz et les musiques du monde. 15 Grammy Awards en poche et quelques side-sets avec Neil Young et Chick Corea. Ce concert est un retour à la maison. Après être allé voir ailleurs si les vallées sont vertes, Fleck remet en jeu avec My Bluegrass Heart, les leçons initiales de l’interplay jazz, la confiance en la puissance d’invention de ses partenaires, jamais ménagés, toujours adorés.

ENGLISH VERSION : Once again, Sons d’hiver proves its love for paradox. Belà Anton Leos Fleck is still an unfamiliar name in Europe, even though he has been a star in the US for decades. His parents named him for Bartok, Webern, and Janacek, but he fell in love with Earl Scruggs banjo as a youngster and hasn’t looked back since. Now his fast, precise playing makes him one of the planet’s best. In addition to being an ardent defender of folk traditions like bluegrass, he is also enthusiastic about world music, jazz, and classical. With 15 Grammies to his credit, he has been sought out by Neil Young and Chick Corea. This concert is a return to his first loves. After journeying afar in search of green valleys, Fleck is coming home to My Bluegrass Heart. The maestro enlightens us with the lessons of jazz interplay, strengthened by trust in the inventive power of his bandmates, driven to excel by a loving model.

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